Les portes d'Edo
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 L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]

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Katsu
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MessageSujet: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptyMer 24 Avr - 18:43

Je dévalai les escaliers menant à la boutique, laissant à mes assistantes le soin de nettoyer les restes du repas.

Je me rendis dans l’arrière boutique et je soulevai une caisse rectangulaire. Retournant dans la pièce principale, j’ouvris mon fardeau et sortit délicatement le fin tissu qui s’y trouvait. Je dépliai le kimono, observant minutieusement les détails qu’ils resteraient à finaliser.

Je déposai la lourde pièce de vêtements sur un paravent, pour le mettre en évidence, et je m’assurai de rectifier chacun des plis pour qu’il tombe parfaitement. Je soupirai de bonheur devant mon œuvre. J’avais réussi dans les temps à terminer cette commande d’une Oiran, pour leurs parades annuelles.

Perles, broderies, peintures à l’huile, technique de teinture, rien n’avait été laissé au hasard et le tout créait une harmonie des plus sublimes... J’avais même réussi à incrusté de véritables plumes de paon à la soie!

Je sortis l’Obi, tout aussi ouvragé et le pliai adroitement sur une petite table en bambou que je plaçais devant le paravent.

Je me détournai du vêtement et m’assis en seiza devant un petit autel en retrait, priant silencieusement devant une peinture de mon père pendant quelques minutes. Mon regard se balada dans la pièce, accrochant les tableaux à l’encre de mon père et même de mon grand-père. Je voulais que leurs esprits soient fiers de moi.

Je me levai, et après avoir fait le thé, j’ouvris les grandes portes en bois du Genkan, ouvrant ainsi l’accès à la boutique.

Je retournai dans l’échoppe, après avoir dignement salué mes voisins et décidai d’ouvrir les shôjis donnant sur la cour intérieure. Je regardai tout autour de moi pour m’assurer que les jumelles et Mimi-chan étaient encore à l’étage et je me mis à marmonner la seule formule que je métrisais correctement, celle permettant aux objets de se déplacer.

Lorsque j’eu terminé, tout les shôjis de l’étage inférieur s’ouvrirent en claquant, me faisais sursauter et je poussai un faible cri. J’avais peut-être mis un peu trop de puissance dans mon enchantement. Étant à moitié humaine, c’était toujours la partie avec laquelle j’avais du mal...

Un bruit de pas me parvient de l’étage et j’entrevis la chevelure noire d’une des jumelles par l’interstice des marches :

-Kastu-chan, ça va?

Je ris nerveusement et répondis :

-Oui, oui. Ne t’en fais pas, Kao.

Je l’entendis marmonner :

-Pourquoi il était ouvert celui-là?

Je refermai prestement ceux qui n’auraient pas dû s’ouvrir, notamment celui donnant sur l’atelier de peinture, un vrai bordel, et l’escalier.

L’Hana Matsuri était pour bientôt, en plus de la parade de Shimabara, on était débordé...

Les deux jumelles descendirent soudainement de l’étage et je les entendis s’installer à leur poste de travail dans l’atelier, au travers du shôji.

J'étais en train de placer un haori du Shinsengumi sur un présentoir, j'étais la seule à faire ce bleu autant le monrer, au moment où le carillon de l’entrée, situé derrière les volants en tissus, se mit à résonner, signe qu’on venait d’entrer dans la boutique.
Je me postai tout près du Genkan, sur la marche menant au magasin, et j’inclinai le buste :

-Irasshaimase.

Gardant la tête légèrement baissé, je leurs désignai la boutique et continuai :

-Je vous en pris, entrez. Je peux vous offrir du thé?

Spoiler:
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MessageSujet: Re: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptyVen 26 Avr - 10:42

Je posai ma main devant mon visage, cachant mon bâillement dans le manche de mon kimono. Traversant un long couloir en prenant un visage amusé, je m’approchais de la cuisine avec discrétion et en marchant sur la pointe des pieds, je poussais lentement le shoji et regardais la cuisinière dos à moi, chantant doucement pour ne pas se faire remarquer, je l'écoutai pendant quelques secondes avant de me rappeler de ma mission.

Je me glissai vers la table comme un véritable ninja, prenant un onigri qui était posé là comme par hasard… je le mis dans ma bouche et commençais à faire le chemin inverse quand la voix de la cuisinière résonna avec un rire.

-Bonne journée !

Je me retournais, faisant un sourire amusé.

-A vous aussi Nana~chan !

Je fis un petit signe de la main avant de partir comme j’étais venue…
Cette femme me connaissait que trop bien, c’était dangereux… Surtout qu’elle savait exactement où poser l’onigri. Elle faisait comme si elle n’avait rien vu quand ma mère lui demandait où j’étais et je disais que je ne mettais pas fais repérer quand on me retrouvait…

Je retournais rapidement dans ma chambre pour récupérer mon kimono emballé dans un tissus blanc et sautais par la fenêtre. Retombant sur les cailloux en grimaçant… Mais où étaient mes geta ? J’étais certaine de les avoir mis là la veille… Je me mis à chercher près du bassin de carpe koi quand je les vis dans l’eau… Aucun commentaire !

Après les avoir sortis et les avoir mis à mes pieds, je me dirigeais vers un arbuste près du mur, je grimpais et en un rien de temps me retrouvais dans la ruelle. Je trottinai joyeusement vers la couturière dont on m’avait parlé, c’était à trois rues d’ici normalement…

Normalement…

Je regardais un homme couper le poisson avec de grands yeux, quelle vitesse !
A tête tomba par terre et roula jusqu’à mes pieds… bon, c’était visuellement assez horrible, et les senteurs n’aidaient pas non plus. Mais c’était impressionnant comme l’homme maitrisait son couteau et surtout… Comment il arrivait à enlever les arrêtes comme ça…

Je me décalai un peu quand il lança les ordures qui ne servaient à rien… Euh, il ne m’avait même pas remarqué… Je continuais mon chemin en regardant autour de moi avant de me rendre compte que je venais de rater la couturière. Je fis demi-tour et poussais les tissus pour passer, un carillon me surpris et je le fixai en fronçant les sourcils… Impossible de passer inaperçu avec ça…

-Irasshaimase.

Je fixai la jeune femme qui était venue me saluer, je baissai la tête pour dire bonjour et la regardais… C’était donc elle la talentueuse Nishimura ? Elle était jeune, elle devait avoir mon âge ! Elle était habillée comme un homme aussi...C'était étrange mais surement obligatoire pour son travail...Je suppose...

-Je vous en pris, entrez. Je peux vous offrir du thé?

Je m’avançais et souris en m’inclinant de nouveau, je ne savais jamais ce qu’il fallait faire dans les moments comme ça.

-Merci, j’en voudrais bien un.

Je serrais le paquet contre moi avant de regarder la jeune femme.

-Vous êtes bien Nishimura~san ?

J'attendis son approbation pour tendre mon paquet avec un air suppliant.

-J'aurais grandement besoin de votre aide pour réparer ce kimono, il a subit quelques mésaventures et il n'en est pas sortit indemne...

Je ris de façon gênée, le pauvre, je l'avais retrouvé troué et certaines parties décousues, j'espérais qu'elle pourrait le sauver, il était assez beau et j'aimais bien le portait...

-On m'a dit que vous aviez des doigts de fée donc... Je mets toutes mes chances de votre côté Nishimura~san !

Je baissai le buste de façon à appuyer ma demande quand le bruit du carillon se fit de nouveau entendre. Je me relevais et remis une mèche derrière mon oreille, fixant le nouveau venu…

-Une rencontre ne vient jamais seule je suppose.
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Kazama Chikage
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MessageSujet: Re: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptySam 27 Avr - 13:12

Je traversais la rue, ignorant les babillages incessants des humains autour de moi. Fronçant les sourcils avec agacement, je m’arrêtais brusquement, récupérant un papier que j’avais glissé dans ma bourse, pendue à ma ceinture. Je jetais un énième coup d’œil sur ce maudit parchemin.

-La boutique de dangos se trouve ici… Donc, si je prends à droite, et que je remonte la rue, je devrais tomber au bon endroit…

Je pris à droite, conformément à ce que me dictait mon instinct surdéveloppé… avant de tomber sur une impasse. Très irrité, je commençais à froisser ce stupide parchemin, le dépliant d’un geste brusque pour y poser les yeux de nouveau.

-Mais ces flèches ne conduisent pas du tout à l’endroit indiqué ! Bon sang, j’aurais dû me douter que Shiranui ne saurait pas expliquer correctement le chemin ! On dirait un dessin de gosse !

Plus je me trompais de chemin, plus mon agacement grandissait. Quelle idée j’avais eu de demander des explications à Shiranui ?! Son fameux « plan fiable » se résumait à une ligne droite grossièrement dessinée, une flèche. ET C’EST TOUT ! Comment étais-je sensé trouver la boutique de cette « couturière aux doigts de fée » dont on m’avait parlé ?! Et quel chemin tortueux mon raisonnement a-t-il suivi pour faire confiance à Shiranui ?! Je n’étais même pas certain qu’il sache ce qu’était une couturière, vu l’écharpe déchirée de toute part qui ceignait son cou !

Pourquoi Amagiri n’était-il pas présent à cet instant aussi ?! Par extension, c’était de sa faute à lui aussi si je me retrouvais perdu ! A ça pour me rabâcher les mêmes recommandations à longueur de journée, il était très fort ! Pour me faire la morale sur tout et n’importe quoi aussi ! Mais quand j’avais besoin d’un conseil « avisé », là il n’y avait plus personne bizarrement !

Enfin si : il y avait Shiranui. Et ça c’était encore pire que le fait qu’il n’y ait personne.
Je fixais le paquet que je tenais. Je m’étais déplacé en personne car je séjournais dans la capitale ces derniers temps, loin de mes serviteurs. J’avais encore un peu de mal à me repérer dans la capitale, d’où ma situation.

-J’espère qu’elle mérite sa réputation cette couturière, maugréais-je.

Reprenant ma route, avec une forte impression de déjà-vu, j’espérais que je trouverais cette fichue boutique avant la fin de la journée.
Un peu plus tôt, j’avais voulu revêtir mon kimono de teinte claire, aux motifs floraux soigneusement brodés sur un tissu de la plus grande qualité, vêtement que je portais pour les quelques occasions auxquelles je participais. Les humains pouvaient bénir ces rares apparitions.

Sauf qu’au moment où je le saisissais, mes yeux s’étaient posés sur un accroc. Il était en plein milieu de la manche. Rien de bien méchant, et sa taille devait avoisiner celle d’un moustique, mais rien à faire : une fois que mon regard l’avait accroché, je ne voyais plus que ça. N’importe qui dirait que ce n’était pas grand-chose –et c’était bien pour cela que je n’étais pas n’importe qui- mais moi, cela me perturbait. Je n’arriverais pas à dormir le soir en sachant qu’un trou, aussi minime soit-il, « défigurait » mon kimono !

Perdu dans ce dédale de rues, au milieu de tous ces humains si bruyants et grossiers… Je n’arrivais même pas à croire que cela m’arrivait à MOI !
De toute façon, je sentais bien ce matin que cette journée ne me plairait pas, mais je n’avais pas imaginé un seul instant à quel point cela serait vrai.

-Onii-san ?

Hum ? J’haussais un sourcil tournant mon regard vers le gosse qui me dévisageait avec des yeux arrondis. Que me voulait-il celui-là ? Ce n’était pas le moment de m’énerver.

-Que veux-tu, vermine ?

Il sourit comme si je venais de lui sortir une blague, ce qui m’agaça fortement. Je n’aimais pas que l’on rit lorsque je n’avais pas décidé d’être drôle.

-Onii-san, tu es perdu ?

Hmph ! Sale petit rat ! Il m’avait percé à jour. Je pris un air on ne peut plus hautain, les lèvres figés dans un rictus à la fois de dédain et de dépit.

-Et qu’est-ce qui te fais dire ça ?

Le sourire du gosse s’élargit.

-Ça fait quatre fois que je te vois passer devant la boutique de dangos de mon papa !

Je me rembrunis. Il n’avait pas autre chose à faire que d’épier les gens ?!

-Et alors ?! J’ai envie de marcher c’est tout !

Cet imbécile me saisit par la main tandis que je réprimais un rictus de dégoût. Il fallait que je me lave les mains tout de suite !

-Si tu veux je peux t’aider à retrouver ton chemin si tu achète ces dangos de mon papa !

Il me montra une petite boîte, dans laquelle se trouvaient les dangos en question.

-Mais je t’ai dit que je n’étais pas perdu ! Tu es sourd, en plus d’être idiot, ou quoi ?! ça fait beaucoup pour un corps aussi petit !

J’allais le forcer à me lâcher –je n’aimais pas qu’on s’agrippe à moi comme ça- lorsque j’entendis un reniflement. Je tournais la tête vers cet ennuyeux enfant, avisant son air déconfit. J’eus un rictus agacé.

-Tu ne vas pas te mettre à pleurer quand même ?! Je te préviens, si tu inonde mon kimono, je te découpe en dangos !

Il renifla bruyamment. Bon sang, que les enfants humains étaient dégoûtants ! Néanmoins, mes épaules s’affaissèrent, tandis ma voix se radoucit. Je détournais le regard avec un soupir consterné.

-Cependant… il se pourrait que je cherche une couturière du nom de Nishimura...

Le visage sale gosse, qui chouinait quelques instants auparavant, s’égaya de nouveau. La capacité de passage d’une émotion à l’autre chez les enfants était particulièrement effrayante. D’ailleurs, il souriait trop, cela faisait mal aux yeux.

Il hocha la tête, avant de m’entraîner dans les rues. Nous ne tardèrent pas à arriver devant la fameuse boutique.

-C’est là, chez Katsu-san !

-Hmph ! C’est une petite boutique… Soit. Comme promis…

Je lui tendis quelques pièces et il écarquilla les yeux, avant de me tendre d’un air ébahi la boîte de dangos. Et bien quoi ? Il n’avait jamais vu d’argent ? Hum, vu son air miteux, il semblerait que non. Je rajoute quelques pièces dans sa main.

-Et ça, c’est au cas où tu verrais un jour deux démons. Ne leur dis jamais que je me suis perdu d’accord ? Sinon, je te découpe.

Il hocha la tête en riant, avant de partir. Il était peu probable qu’il rencontre un jour Amagiri et Shiranui, mais bon… Sait-on jamais....
J'avisais la boîte entre mes mains. Je n'aimais pas les dangos...

Avec un soupir, j’entrais dans la boutique, le carillon suspendu à l’entrée tintant à mon passage.

-Une rencontre ne vient jamais seule je suppose.

J’écarquillais légèrement les yeux en découvrant Satsuma Nataneko devant moi. Décidément, le destin me jouait de drôles de tours ces temps-ci.

Me tournant vers l’autre femme dans la pièce –une femme vêtue comme un homme- je m’adressais à elle, après l’avoir brièvement dévisagé :

-Nishimura-san ? Il semblerait qu’on ne tarisse pas d’éloges à votre sujet. J’ai du travail pour vous.

J’allais lui tendre le paquet d’un geste impérieux, avant de remarquer celui que tenait Satsuma Nataneko. Par courtoisie, j’allais lui laisser la priorité… Bon et aussi parce qu’elle était là avant moi…

Un mince sourire étira mes lèvres.

-Il semblerait que nous soyons amenés à nous rencontrer partout, "geiko-san".

"Obligeant, o-bli-geant". Je lui fourrais la boîte de dangos dans les bras en regardant ailleurs.

-Cadeau~

Je détournais la tête, attendant que mon tour ne vienne.
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Katsu
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MessageSujet: Re: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptyLun 29 Avr - 18:57

Ma cliente s’inclina et répondit :

-Merci, j’en voudrais bien un.

Elle serra son paquet contre elle et me demanda :

-Vous êtes bien Nishimura~san ?

J’émis un petit rire. Si c’était l’une des mes assistantes qui l’avaient accueillit, elles lui auraient directement amené jusqu’à moi.

-J'aurais grandement besoin de votre aide pour réparer ce kimono, il a subit quelques mésaventures et il n'en est pas sortit indemne...

Donc pas une création, simplement une réparation. Si j’étais seule, je pourrais utiliser ma magie et le tout paraitrait comme neuf.

-On m'a dit que vous aviez des doigts de fée donc... Je mets toutes mes chances de votre côté Nishimura~san !

Habituellement, on disait que j’avais des mains de magicienne, ce qui n’était pas totalement faux. Elle s’inclina à nouveau lorsque le carillon résonna à nouveau. Ma cliente se tourna en direction du nouveau venu et dit :

-Une rencontre ne vient jamais seule je suppose.

Donc, ils se connaissaient.

Le client qui venait d’entrer, un homme blond et qui dégageait une aura qui était tout sauf humaine, écarquilla légèrement les yeux. Je fis comme si je n’avais rien vue. Je regardais un peu alentour de moi. Dévisager les clients était mal poli...

L’homme se tourna vers moi, ou si je me fiais à mon instinct de magicienne, je pouvais dire qu’il s’agissait d’un Oni, et me demanda, après m’avoir dévisagé:

-Nishimura-san ? Il semblerait qu’on ne tarisse pas d’éloges à votre sujet. J’ai du travail pour vous.

Je ne tiquai pas sur le ton qu’il employa. À la vue de ses vêtements, et surtout, à la qualité de la soie, j’étais certaine qu’il provenait d’une famille aisée et qu’il avait donc l’habitude de donner des ordres. Il ravisa le geste qu’il avait entamé, soit de me tendre son paquet. Il était courtois avec les dames, c’était déjà ça. À moins que cela ne fut exceptionnel...

Un mince sourire étira ses lèvres et il dit à ma cliente :

-Il semblerait que nous soyons amenés à nous rencontrer partout, "geiko-san".

Je fis comme si je n’avais rien entendu, leurs passé commun ne me regardait pas. Alors qu’il allait tendre une boite qui semblait contenir des dangos, je pris le paquet des mains de la jeune fille, tout en lui souriant.

-Cadeau~

Je stoppai poliment leurs conversation en disant :

-Je suis effectivement Nishimura Katsu. Suivez-moi, je vais voir votre kimono, mademoiselle.

Je montais la marche pour me rendre dans la boutique et je dis discrètement signe à Rin et Kao, les jumelles aux cheveux noirs, de m’apporter du thé et deux tasses.

Je m’inclinai en direction de l’homme et dit, en lui indiquant d’agréables coussins brodés, tout près du kimono de l’Oiran :

-Voulez-vous prendre place, en attendant que je vérifie ce kimono?

Je désignai les jumelles et terminai :

-Rin et Kao sont à votre disposition pendant votre attente.

Les filles n'étaient pas à l'aise lorsqu'il était temps de réparer les kimonos des personnes plus fortunés, c'est pourquoi c'était toujours moi qui s'en occupait. Je m’assis à mon bureau et j’indiquai la place face à moi à la demoiselle. Je sortis un papier et un morceau de charbon de bois. J’écrivis rapidement quelques mots à l’en-tête du parchemin et demandai :

-Quel est votre nom, mademoiselle?

J’esquissai rapidement un croquis de kimono, esquisse sur laquelle je dessinerai les endroits à réparer. Je lui souris à nouveau et dis :

-Habituellement, on dit que j’ai des doigts de magicienne, mais des mains de fée, c’est la première fois. Ce compliment me va droit au cœur. Au moins, je suis certaine que mon travail est apprécié...

J'ouvris le paquet pour commencer à inspecter le kimono, une oeuvre très jolie d'ailleurs.

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MessageSujet: Re: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptyDim 12 Mai - 10:46

Je regardais le regard de Chikage en souriant. Combien de personne pouvait se vanter de le rencontrer deux fois de suite en peu de temps ?

-Nishimura-san ? Il semblerait qu’on ne tarisse pas d’éloges à votre sujet. J’ai du travail pour vous.

Je fronçais les sourcils en remontant le paquet de mes bras, fixant celui de l’homme. D’abord les femmes…. Ou les jeunes femmes ! Et j’étais arrivé la première ! Et puis, pourquoi il venait de lui-même dans la boutique, il ne pouvait pas envoyer un serviteur pour sa noble personne ?

-Il semblerait que nous soyons amenés à nous rencontrer partout, "geiko-san".

Je tiquai sur l’appellation et allait monter sur mes grands chevaux quand il me mit une boite dans les bras… Il croyait vraiment que j’étais un porte bagage ? Hum… mais ça sentait bon ! La jeune femme me prit le paquet des mains et je lui souris à mon tour. Quel agréable personne~

-Cadeau~

Je levai mon regard vers lui… Combien de personne pouvait se vanter d’avoir reçu un cadeau de sa part ? Attendez ! C’était trop étrange pour être vrai… Il y avait un problème quelque part… tout d’abord, d’où est-ce qu’il avait eu ça ? Je ne le voyais pas acheter ça par gourmandise ou par bonté d’âme devant les yeux implorant d’un commerçant…

-Je suis effectivement Nishimura Katsu. Suivez-moi, je vais voir votre kimono, mademoiselle.

Je la regardais avec un sourire avant de fixer Kazama d’un air gêné… Je devais le remercier…

C’était dur à dire parfois !

-Merci pour les dangos…

Je levai un sourcil en sentant mes joues chauffer avant de me tourner vers Nishimura~san et lui sourit.

-Voulez-vous prendre place, en attendant que je vérifie ce kimono?

Je regardais les jumelles… ça devait être amusant d’avoir une sœur qui nous ressemblait. Au moins d’abord pour parler et pour s’occuper d’elle. Une petite sœur aurait été tellement bien.

-Rin et Kao sont à votre disposition pendant votre attente.

Avant de rejoindre Nishimura~san dans son bureau, je me tournais vers Chikage~san et lui tirait la langue avant de souffler :

-Restez sage, Chikage~sa-ma !

Je me retournais en riant vers le bureau et m’assis à la place qu’elle m’indiqua. Fixant le papier et le morceau de charbon qu’elle venait de sortir.

-Quel est votre nom, mademoiselle?

Euh… Voilà la question que j’aurais bien voulu esquiver, je ne voulais pas qu’on sache que j’étais venue ici.. Seule…
Je tournais mon regard vers là où se trouvait Chikage~san… Bah, ma tentative de passer inaperçu était à ranger dans un coin.

-Je suis Satsuma Nataneko.

Je retournais mon regard vers celui de la jeune fille et admirait son sourire, elle était vraiment jolie ! Et cette mèche un peu plus claire la rendait dans un sens assez unique.

-Habituellement, on dit que j’ai des doigts de magicienne, mais des mains de fée, c’est la première fois. Ce compliment me va droit au cœur. Au moins, je suis certaine que mon travail est apprécié...

Je souris en hochant la tête, la regardant ouvrir le paquet et inspecter le kimono avant de prendre la parole.

-La réputation que vous avez obtenue est incroyable, vous êtes uns des meilleurs artisans de la ville à ce que j’ai compris. Vous faites ce travail depuis combien de temps ?

Je me mis à enrouler une mèche de cheveux autour de mon doigt en fixant le kimono entre ses mains.

-Vous allez pouvoir le réparer ? Il a l’air en très mauvais état…
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Kazama Chikage
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MessageSujet: Re: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptyMar 4 Juin - 19:14

J’haussai un sourcil devant l’air gêné de la fille du clan Satsuma. Et bien ? Si elle avait quelque chose à dire, qu’elle se dépêche.

-Merci pour les dangos…

Je soupirais avec un rapide sourire, détournant le regard. Juste ça ? Ce n’était vraiment pas grand-chose… Et puis mes mains étaient encombrées, il fallait que je m'en débarasse! Hmph...

-Voulez-vous prendre place, en attendant que je vérifie ce kimono?

Mon regard se posa sur la femme en face de moi. Mes yeux se plissèrent légèrement, ne la lâchant pas un seul instant, pas même pour ciller. Cette femme… Il était encore trop jeune pour être correctement discipliné, aussi était-il facilement perceptible. Oh elle pouvait certainement duper certains d’entre nous, mais pas un Oni de sang-pur du clan Kazama ! Oui, je sentais un pouvoir émaner d’elle. De la même manière que j’avais senti celui de Namikaze Natsume...

L’image des sumos s’imposa alors à mon esprit, ainsi que l’état pitoyable dans lequel le magicien et moi avions fini, aussi décidais-je d’aller me poser dans le coin qu’elle me désignait, histoire de chasser ces visions.

-Rin et Kao sont à votre disposition pendant votre attente.

Je jetais un rapide coup d’œil aux deux filles, avant de les ignorer.

Une magicienne qui faisait de la couture…

-Restez sage, Chikage~sa-ma !

-Tss, petite peste ! Maugréais-je.

J’observais les deux femmes au bureau, n’ayant pas grand-chose d’autre à faire.

-Quel est votre nom, mademoiselle?

Je surpris le regard de l’humaine et me tournais pour détailler la boutique. J’espérais qu’elle donnerait un faux nom au cas où…

-Je suis Satsuma Nataneko

Fermant les yeux, je poussais un soupir d’exaspération. En même temps, cela n’avait rien d’étonnant, pourquoi m’étais-je attendu à un sursaut de génie de la part de cette humaine ?! Elle réfléchissait toujours après !

-Habituellement, on dit que j’ai des doigts de magicienne, mais des mains de fée, c’est la première fois. Ce compliment me va droit au cœur. Au moins, je suis certaine que mon travail est apprécié...

Des doigts de magicienne hein ? Je souris sardoniquement.

Ignorant leur bavardage, je jetais un œil vers les jumelles à ma « disposition ». Je commençais à m’ennuyer ferme, ne me sentant pas dans mon… univers.
A voix basse, je m’adressais à l’une des deux filles dont j’avais déjà oublié le nom. En même temps, mémoriser les noms d’insectes ne faisait pas partie de mes nombreuses et incroyables capacités.

-La boutique marche ? Demandais-je sur un ton désabusé.

La fille hocha la tête, répondant avec une ferveur qui me laissa de marbre :

-Oui, nous avons de nombreux clients. Nishimura-san est même demandée par le Shinsengumi.

Mon regard s’assombrit. Le Shinsengumi…

Mes poings se crispèrent, tandis que j’assimilais l’information.

Savaient-ils au moins qu’une magicienne se trouvait de leur côté ? Qu’en penserait Namikaze ? Je me demandais si cela l’intéresserait de le savoir, ou s’il s’en fichait éperdument, ayant perdu le goût de toutes ses intrigues.

Ce n’était pas rien toutefois. Qui sait si elle ne travaillait pas en tant qu’espionne pour eux... A cette pensée se superposa une autre, et mon regard se braqua soudainement vers les deux silhouettes.

L’humaine… elle lui avait donné son nom ! Cette magicienne pourrait en toucher un mot aux chiens du Shinsengumi ! Une occasion trop belle de prendre le dessus sur les Satsuma…

Agir maintenant serait définitivement une mauvaise idée. J’avais pour habitude d’observer avant tout et de décider ensuite. Il fallait que je les garde à l’œil toutes les deux, en particulier cette couturière…

Encore une fois, je ne pouvais que constater que Satsuma Nataneko se jetait dans les ennuis, comme si elle le faisait exprès. N’avait-elle donc pas de gardes pour veiller sur elle et l’empêcher de faire des idioties ?! Pourquoi ce rôle finissait toujours par me retomber dessus ? Et pourquoi, sur tous les couturiers qui existaient, avait-il fallu que Shiranui m’indique la boutique d’une magicienne travaillant pour les chiens du Shinsengumi ?! J’allais lui faire manger son écharpe trouée une fois rentré ! Ou je l’étranglerais avec… A méditer.

Je soupirais, rejetant la tête en arrière. C’était long. Pourquoi les femmes étaient-elles toujours aussi longues ?! Dire que j’honorais sa boutique de ma noble et démoniaque présence ! Elle devrait s’évanouir de bonheur. Les magiciens étaient décidément compliqués, j’en avais déjà fait l’expérience…
Je fermais les yeux, un tic agacé étirant mes lèvres.

-Alors, vous pouvez le réparer ou non… « Doigts de magicienne » ?

J’avais lancé ça avec irritation, insistant bien sur le nom « magicienne ». J’espérais qu’elle saisirait le message.

Un sourire sardonique fendit mes lèvres, tandis que je tournais mon regard carmin vers elle.

-Peut-être avez-vous besoin d’un sort ?
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MessageSujet: Re: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptyDim 16 Juin - 2:32


-Je suis Satsuma Nataneko.

Je continuai à sourire, tout en écrivant son nom sur la feuille où j’avais préalablement dessiné une esquisse de kimono.

Moi et la politique, ça faisait deux....

Je ne refuserais jamais un client, même si je travaillais pour le Shinsengumi.

-La réputation que vous avez obtenue est incroyable, vous êtes uns des meilleurs artisans de la ville à ce que j’ai compris. Vous faites ce travail depuis combien de temps ?


Je continuai à inspecter le tissu, caressant du bout des doigts les différents accros et tout en les dessinant sur mon esquisse.

-Vous allez pouvoir le réparer ? Il a l’air en très mauvais état…


Je relevai la tête et j’ouvris la bouche pour lui répondre, mais la voix de l’Oni m’arrêta.

-Alors, vous pouvez le réparer ou non… « Doigts de magicienne » ?

Je lui jetai un regard en coin... J’avais parfaitement compris ce qu’il voulait dire. Je savais pertinemment que mon pouvoir n’était pas très stable et donc repérable. 

-Peut-être avez-vous besoin d’un sort ?


Je baissai les yeux sur le kimono, avant de sourire.


-Bien entendu que je peux le réparer...  Mais, on a déjà fait un sort à ce pauvre kimono, pourquoi aurais-je besoin de lui en faire un autre?

Je me retiens de rire. Je venais complètement de détourner le sens de son mot... J’avais pu aiguiser mon sens de la répartie avec les guerriers que je côtoyais.

Je posai mon regard sur la Satsuma :


-Ne vous en faites pas pour votre kimono, Satsuma-dono. J’ai vu des vêtements bien plus abimé...

Des haoris déchirés et couvert de sang, pour être plus précise.

Je me levai et souleva délicatement la lourde et précieuse étoffe.

- Rin, apporte-moi un support à kimono.

Mon assistante s’exécuta et monta rapidement l’objet en question. Ce n’était que deux barres en bois vernis qui une fois assemblé, formant un T. J’installai le kimono de la fille Satsuma, entrant précautionneusement chaque manche dans la barre supérieur. J’avais ainsi une vue d’ensemble sur le vêtement et je repérai mieux les accros.

Pendant que je notais les dernières réparations, je répondis-enfin- à la première question de la jeune fille :

- J’avais peut-être sept ou huit ans lorsque mon père à commencé à m’apprendre... Ce métier est celui de ma famille depuis deux générations, sans me compter. 

Je rougis légèrement et continuai :


-Mais je ne crois pas être l’une des meilleurs de la ville... Comme par exemple cette œuvre est vraiment sublime et je reconnais sans peine la griffe de Hashimoto-san...

Je bougeai un peu le col et je trouvai le sceau, juste sous la couture intérieure, je dis pour moi-même :

-Effectivement, c’est bien lui...  

Je souris à nouveau à Satsuma Nataneko, tout en haussant légèrement les épaules :

-C’est mon bleu ciel qui m’a rendu populaire, je crois...

Je me retournai vers l’Oni et dis, en m’inclinant légèrement :


-Pardonnez-moi pour vous avoir faire attendre. Je peux regarder vôtre kimono?
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MessageSujet: Re: L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]    L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]  EmptyJeu 18 Juil - 8:37

-Alors, vous pouvez le réparer ou non… « Doigts de magicienne » ?

Je me retournais rapidement, le regardant… Quand était-il arrivé ? Et puis ce n’était pas son tour ! Il n’avait pas à venir voir ce don on parlait… Méchant Chikage~san…

-Peut-être avez-vous besoin d’un sort ?

Je fronçais les sourcils devant cette étrange question… Avait-elle un sens caché ? Monsieur Blondinet ne parlait jamais sans raison… Sauf pour se venter… Et traiter les humains d’insignifiant… Et remettre en place les gens… Et… Bon… je n’ai rien dit…

-Bien entendu que je peux le réparer...  Mais, on a déjà fait un sort à ce pauvre kimono, pourquoi aurais-je besoin de lui en faire un autre?

Je me retournais vers la jeune demoiselle et lui fit un sourire désolé.

-Ne vous en faites pas pour votre kimono, Satsuma-dono. J’ai vu des vêtements bien plus abimé...

Voilà quelque chose qui me rassurait, les rumeurs étaient bien fondées. Cette jeune femme serait parfaitement s’occuper de mon pauvre kimono.

- Rin, apporte-moi un support à kimono.

Par contre.

-Vous pouvez enlever le Dono, Nishimura~san. Je ne suis ni mon père, ni ma mère.

Je regardais une jeune fille qui devait être la fameuse Rin s’exécuter à l’ordre, puis la couturière fit un rapide tour sur le kimono, je la regardais elle et le vêtement… Ah… Heureusement que j’avais les moyens… Et puis… Pourquoi était-il ici ? Je le voyais mal faire ses courses ou bien marchait pour aller chercher de l’eau dans un puits alors pourquoi venir pour des vêtements… A moins qu’il avait quelque chose à cacher avec son étrange paquet… Je le regardais rapidement d’un air suspicieux avant de me retournais vers Nishimura~san.

- J’avais peut-être sept ou huit ans lorsque mon père à commencé à m’apprendre... Ce métier est celui de ma famille depuis deux générations, sans me compter.  

Je la regardais rougir et souris en plissant les yeux. C’était mignon !

-Votre père a bien fait, vous êtes très douée.

-Mais je ne crois pas être l’une des meilleurs de la ville... Comme par exemple cette œuvre est vraiment sublime et je reconnais sans peine la griffe de Hashimoto-san...

J’hochai la tête quand elle vérifia l’auteur de ce kimono… En passant, je n’aimais pas cet homme… il avait un regard trop étrange… et il parlait tout le temps de son talent.

-Effectivement, c’est bien lui...  

Je regardais Nishimura~san, elle haussa les épaules.

-C’est mon bleu ciel qui m’a rendu populaire, je crois...

Je la regardai s’incliner vers Chikage~san… Hum… Un bleu…

-Pardonnez-moi pour vous avoir faire attendre. Je peux regarder vôtre kimono?

Un sourire me fendit le visage, j’allais pouvoir voir ce fameux kimono…  Je retournais vers Nishimura~san, lui faisant un grand sourire.

-Si c’est votre bleu qui vous a rendu populaire, c’est le narcissisme et sa haute estime de lui-même qui a rendu Hashimoto~san populaire.

Je me tournais vers Chikage~san, un sourire en coin mais avec un visage blasé.

-Quoique Hashimoto~san ne vous arrive pas à la cheville pour ça, n’est-ce pas Chikage~sama ?

Je me retournais vers Nishimura~san.

-Dîtes-moi, êtes-vous libre après ?

J’aimerais bien aller me promener avec elle.
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L'ouvrage a toujours l'air facile quand le travail est un plaisir. [pv: Nataneko et Kazama]

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